Être bien accompagné et soutenu lors de la perte d’un être cher est primordial dans le processus de deuil. Un processus qui a été bouleversé par la crise sanitaire. Beaucoup de Belges n’ont pas pu être présents aux funérailles et dire au revoir à un membre de la famille, un ami… ou un collègue.
Depuis l’été 2021, les salariés disposent de 10 jours de congé de deuil (au lieu de 3 jours) en cas de perte d'un enfant ou d'un partenaire. La prolongation du petit chômage en cas de décès laisse déjà un peu plus de temps pour digérer la perte.
Une fois de retour sur le lieu de travail, il est également important que l’employé retrouve un cadre où il se sent soutenu dans son deuil. Non seulement lorsqu'il s'agit d’un proche d'un employé, mais également lorsqu'il s'agit de la perte d'un collègue, l'employeur et les collègues peuvent jouer un rôle important dans le processus de deuil.
Les personnes qui perdent un proche identifient leur employeur et leurs collègues en effet très souvent comme une source importante de force dans le processus de deuil. Des petites attentions comme une carte de condoléances personnelle, proposer son aide ou encore être ouvert pour une discussion peuvent ainsi faire toute la différence dans ce processus. Quelques conseils :
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La perte d’un membre de la famille ou d’un ami affecte indirectement les collègues de la personne endeuillée. Mais ces derniers peuvent aussi être directement touchés par la perte d’un collègue direct. Certaines chaises de bureau resteront toujours vides.
« Je me souviendrai toujours de l’appel de mon chef pour m’annoncer qu’Eric était décédé. J’étais assez proche de lui et c’était dur à entendre », se souvient Laurent, qui a assisté aux funérailles de son collègue avec toute l’équipe. Pour garder le souvenir de leur collègue, une salle de réunion a été renommée en son nom. « Cela nous permet de garder le souvenir, et d’avoir un petit hommage dans le contexte professionnel. Je trouve que cela a été un très beau geste de la part de la direction », ajoute encore Laurent.
Voici quelques autres gestes que vous pouvez mettre en place sur le lieu de travail en en tant qu’employeur et dirigeant, après le décès d’un collègue :