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Quel est l’impact du deuil sur le corps ?

Temps de lecture: 3 min
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Les pensées et les émotions ont un énorme impact sur le corps. Il n’est donc pas étonnant qu’un décès et le deuil, qui suscitent un large éventail d’émotions et de pensées différentes, entraînent également des réactions physiques.

Impact physique

Le corps est le vecteur de nos émotions. Les larmes peuvent, par exemple, traduire un profond chagrin. Des scientifiques ont découvert que pleurer favorisait la libération d’ocytocine et d’endorphines. Pleurer permettrait de se sentir mieux tout en réduisant la sensibilité à la douleur. Les larmes sont aussi un appel à l’aide et au soutien de l’entourage. Il est essentiel que celui-ci réagisse en apportant du réconfort, car il peut réellement vous aider à vous sentir mieux. Il importe néanmoins que l’expression du chagrin ne barre pas la route aux émotions positives.

Après une perte, on est confronté à l’absence physique de l’être cher, qu’on ne pourra plus toucher ni serrer dans nos bras. Notre cerveau a été conditionné et habitué à le voir à tel endroit à tel moment. Il faut du temps et de nombreuses expériences nouvelles pour que notre cerveau se fasse à la nouvelle situation. Il est donc normal d’avoir l’impression de voir ou de sentir l’être cher, surtout juste après le décès.

Effets sur le corps

Il arrive aussi que le deuil provoque des réactions physiques diverses. Si vous êtes en deuil, vous les reconnaîtrez peut-être :

  • diminution de l’immunité : le deuil et le stress qu’il engendre peuvent affaiblir le système immunitaire. Il se peut, dès lors, que vous tombiez malade plus souvent dans les mois qui suivent le décès
  • troubles alimentaires ou nausées
  • troubles du sommeil 
  • syndrome du cœur brisé : une personne endeuillée peut avoir le cœur brisé, littéralement. Les symptômes ressemblent à ceux d’une crise cardiaque, mais disparaissent généralement après quelques jours ou quelques semaines. Dans de très rares cas, ce syndrome peut être fatal ;
  • un proche peut aussi ressentir des symptômes physiques similaires à ceux de la maladie dont l’être cher est décédé. C’est une manière inconsciente de s’identifier au défunt et de tisser une sorte de lien
  • perte de mémoire, parfois appelée « démence du deuil » 
  • troubles de la concentration : si vous étiez un lecteur assidu, il se peut que vous ayez du mal à lire un livre après le décès, comme si vous ne parveniez pas à assimiler ce que vous lisez 
  • sensation d’oppression dans la poitrine
  • gorge nouée
  • difficultés à respirer
  • hypersensibilité au bruit
  • vertiges
  • fatigue : manque d’énergie, abattement, corps lourd 
  • symptômes de tension : maux de tête, douleurs musculaires et dorsales… 
  • stress accru

Ces symptômes peuvent heureusement disparaître rapidement, mais ils peuvent aussi persister, voire se transformer en maladie ou en douleurs chroniques. S’ils sont potentiellement liés au deuil, il ne faut malgré tout pas exclure une cause physique.

Les symptômes vous inquiètent ? Consultez votre médecin. Il est, quoi qu’il arrive, essentiel de prendre soin de vous ou de demander à votre entourage de le faire si vous en êtes incapable.

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