Les pensées et les émotions ont un énorme impact sur le corps. Il n’est donc pas étonnant qu’un décès et le deuil, qui suscitent un large éventail d’émotions et de pensées différentes, entraînent également des réactions physiques.
Le corps est le vecteur de nos émotions. Les larmes peuvent, par exemple, traduire un profond chagrin. Des scientifiques ont découvert que pleurer favorisait la libération d’ocytocine et d’endorphines. Pleurer permettrait de se sentir mieux tout en réduisant la sensibilité à la douleur. Les larmes sont aussi un appel à l’aide et au soutien de l’entourage. Il est essentiel que celui-ci réagisse en apportant du réconfort, car il peut réellement vous aider à vous sentir mieux. Il importe néanmoins que l’expression du chagrin ne barre pas la route aux émotions positives.
Après une perte, on est confronté à l’absence physique de l’être cher, qu’on ne pourra plus toucher ni serrer dans nos bras. Notre cerveau a été conditionné et habitué à le voir à tel endroit à tel moment. Il faut du temps et de nombreuses expériences nouvelles pour que notre cerveau se fasse à la nouvelle situation. Il est donc normal d’avoir l’impression de voir ou de sentir l’être cher, surtout juste après le décès.
Il arrive aussi que le deuil provoque des réactions physiques diverses. Si vous êtes en deuil, vous les reconnaîtrez peut-être :
Ces symptômes peuvent heureusement disparaître rapidement, mais ils peuvent aussi persister, voire se transformer en maladie ou en douleurs chroniques. S’ils sont potentiellement liés au deuil, il ne faut malgré tout pas exclure une cause physique.
Les symptômes vous inquiètent ? Consultez votre médecin. Il est, quoi qu’il arrive, essentiel de prendre soin de vous ou de demander à votre entourage de le faire si vous en êtes incapable.
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