S’exprimer lors de funérailles : comment rédiger un discours approprié ?
Lire un texte à l’enterrement d’une grand-mère, d’un frère ou d’un ami est un beau moyen de témoigner votre soutien et d’apporter du réconfort. La tâche n’est néanmoins pas toujours aisée. Même la plume la plus fluide peut vaciller lorsqu’il s’agit d’écrire quelque chose d’aussi poignant qu’un discours d’adieu. Les émotions compliquent la rédaction du discours. Sans compter que le temps presse. Comment rédiger un discours poignant à l’occasion de funérailles ? Que dire ou ne pas dire ? Quel ton employer ? Ce blog renferme des conseils pour rédiger un discours émouvant et personnel.
Conseils préalables à la rédaction d’un discours de funérailles
Inspirez-vous des albums photo et des conversations avec vos amis et votre famille. Remémorez-vous des souvenirs ensemble. Posez-leur et posez-vous des questions telles que :
- Que représentait le (la) défunt(e) pour vous et pourquoi vous manquera-t-il (elle) ?
- Quel est votre meilleur souvenir avec lui (elle) ?
- Quelles étaient ses particularités d’esprit et d’apparence ?
- Quels étaient ses talents, ses hobbies et ses passions ?
- Quelle était sa devise dans la vie ?
- Qu’est-ce qui rendait votre proche décédé si unique ?
- Pourquoi avez-vous ri ou pleuré ensemble ?
- Quels ont été les tournants importants dans la vie du (de la) défunt(e) ?
Structure du discours
Déterminez tout d’abord l’essence de votre message : que voulez-vous absolument dire au sujet du (de la) défunt(e) ? Que voulez-vous que les gens retiennent de votre texte ? Il peut s’agir d’une caractéristique particulière de la personne que vous souhaitez mettre en avant (p. ex. son engagement social) ou de sa devise de vie. Prenez d’abord note de ces idées, puis réfléchissez à la structure et à la construction de votre discours, en prévoyant une introduction, un développement et une conclusion.
- Commencez par exemple en évoquant votre plus beau souvenir ensemble ou en citant les paroles du (de la) défunt(e) lors de votre dernière conversation. Assurez-vous également de présenter votre message clé dans l’introduction.
- Étayez ensuite votre introduction au moyen d’exemples. Soulignez certaines caractéristiques et particularités du (de la) défunt(e) et parlez de son évolution personnelle ou professionnelle.
- Terminez votre discours avec une réflexion sur l’avenir : à quoi ressemblera la vie sans le (la) défunt(e) ? Qu’est-ce qui vous manquera le plus et quelle image garderez-vous de lui (d’elle) ? Répétez également le message clé et remerciez les personnes présentes d’être venues.
Conseils pour rédiger un texte d’adieu évocateur
- Intégrez des histoires et des anecdotes dans votre discours ; cela plaît généralement. Plutôt que de dire que votre grand-mère aimait l’aventure, racontez cette fois où elle a fait du stop pour aller rendre visite à son amie en France. Autre exemple : vous pouvez mentionner que votre grand-père était souple, mais votre discours sera d’autant plus parlant si vous évoquez cette fois où il a fait la roue pendant une fête.
- Assurez-vous que les proches reconnaissent le (la) défunt(e). N’hésitez donc pas à mentionner également ses « petits travers » pour encore plus d’authenticité. Faites toujours preuve de tact. Vous pouvez également vous permettre un trait d’humour, mais veillez à le faire à bon escient.
- Le langage que vous utilisez peut également contribuer à captiver votre auditoire : évitez les termes formels, les constructions passives et les phrases trop longues. Divisez votre discours en paragraphes de 60 à 80 mots, afin de faciliter la lecture.
Quelle doit être la longueur du discours ?
La longueur du discours importe peu. L’idée n’est pas de raconter toute la vie du (de la) défunt(e). Plutôt que de rédiger une biographie, vous dressez le portrait d’une personne, avec les hauts et les bas de sa vie.
Vous souhaitez tout de même obtenir un ordre de grandeur ? Misez sur un maximum de 10 minutes. Sachez que 1 000 mots correspondent à un temps de parole de 10 minutes à une vitesse d’élocution lente.
